“L’oisiveté est mère de tous les vices, mais de toutes les vertus aussi” disait Alain. Oisiveté n’est pas paresse, ce militantisme contre l’effort en général, ce “péché capital”. L’oisiveté est plus subtile qui ouvre le champ de la réflexion ou de la méditation. Ne rien faire, produit de luxe qui permet de faire le point sur sa vie et de se rappeler qu’elle a une fin. Pas besoin de s’étourdir dans l’addition stakhanoviste de loisirs pour faire son bonheur. Les cadences infernales de l’agitation permettent–elles seulement d’oublier qu’on n’en est pas détenteur ?
L’été se met à bruire, le Foyer sent les vacances dès que le muguet embaume notre air. Les sections artistiques s’exposent sur les cimaises ou les tréteaux, enchantent entre auditions et petits concerts. Les sections sportives gagnent des terres plus lointaines, cette année l’Espagne ou l’Italie, en observant une oisiveté (très) active. Dans tous les cas, il y a une respiration où chacun trouve l’occasion d’enrichir sa cassette à souvenirs.
Bonnes vacances à tous !